Les enfants du temps : Critique

Malgré la pullulation de tous ces Marvel, Disney en live-action, les reboots à foison ; je prends enfin le temps d'aller voir un anime japonais : "Les Enfants du Temps", le 5ème film de Makoto Shinkai. L'histoire d'un ado qui décide de fuguer et arrive à Tokyo.

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Le jeune garçon devient un apprenti journaliste et découvre une fille-soleil, Hina. En résulte une série de péripéties dans un Tokyo pluvieux. Au travers de cette histoire, on ressent le véritable parti pris du réalisateur (les armes à feux, la police...). Il aborde des thèmes qui lui tiennent à coeur et souhaite clarifier les choses (le réchauffement climatique, le regard sur les femmes). On ressent l'idée du réalisateur de vouloir nous transmettre ses idées concernant le monde qui l'entoure.

Ce film semble être une résultante de ses mémoires, son œuvre la plus personnelle. Le réalisateur réadapte l'anime Japonais en le fusionnant avec l'actualité. On fait ici l'écho du correcteur automatique sur le portable ou de la marque Apple sur l'ordinateur...Il faut rendre un hommage à RADWIMPS, qui nous sert une Bande Originale aux petits oignons, alternant musiques à reculons et musiques suspendues dans le temps, une soundtrack totalement en cohérence avec l'histoire du film. Le réalisateur nous livre ici, sans aucun doute, son œuvre la plus personnelle en y ajoutant à plusieurs moments son parti pris assumé. Accompagné d'une musique typiquement cohérente, ce film n'en reste pas moins qu'un film d'amour adolescent sur fond d'anime japonais poétique. On ressent ici le savant mélange entre film hollywoodien et film japonais.