A couteaux tirés : critique
- Alexis Beauchet
- 3 avr. 2020
- 1 min de lecture
Sous l'aspect d'un "film banal avec un casting génial", à l'instar de "Sale Temps à l'hôtel El Royale" ou de son pendant "Crime à l'orient-Express", il en résulte un film innovant et une fin inattendue. Retour sur le dernier film de Rian Johnson.

Un aspect hitchcockien En allant voir ce film, on s'attend tout bonnement à voir débarquer un énième whodunit sans exagération. Que nenni ¡ On rentre directement dans le vif du sujet, avec la mort du grand père Thrombey et les interrogatoires successifs. Jusque là, rien d'anormal pour un film de 2019. A ceci près qu'il nous dévoile le/la meurtrier(e) dès la moitié du film. Et l'on restera aux côtés de cette personne tout le reste du film, jusqu'à un twist final inattendu.
Un aspect "so English" On se retrouve ici avec un film "so English", grâce aux paysages où encore avec son humour. Et ce, malgré les acteurs à majorité américaine. Rian Johnson nous avait habitué dans "Looper" ou encore Star Wars 8, à garder une certaine sériosité ; ici c'était carte blanche. Ce film est truffé de mauvaises pistes (Stella qui vient de l'équateur, du Paraguay ou de l'Uruguay ; les interrogatoires qui n'aboutissent qu'à des mensonges au final), subsistent toutefois des faux raccords (Je n'en dirais pas plus si ce n'est : 8 a.m). Nous avons ici un film plaisant, qui n'hésite pas à renouveler le genre et nous proposer quelque chose d'autre rarement vu dans ce cinéma : de l' originalité.
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