Le voyage du Dr Dolittle : Critique
- Alexis Beauchet
- 14 févr. 2020
- 1 min de lecture
Entre la succession de l’iconique Eddie Murphy et le 1er film post-Marvel d’Ironman, ce film avait de quoi intriguer. Seulement 19 ans après le dernier Dr Dolittle du célèbre acteur noir, Robert Downey Jr tente le pari audacieux de reprendre ce rôle culte.
Une histoire vue et revue
Un jeux de comparaison On s’obstine à vouloir faire une comparaison entre Eddie Murphy et l’acteur de Sherlock Holmes. En terme de scénario, nous ne sommes absolument pas sur la même histoire : d’un côté, nous avons le John Dolittle de 1998 qui découvre qu’il peut communiquer avec les animaux; de l’autre, le John Dolittle de 2020 où l’on se focalise uniquement sur son bestiaire et sur ce personnage qui a décidé de ne plus soigner d’humains. Malgré sa facétie habituelle qu’on lui connaît depuis une quinzaine d’années, Robert ne parvient pas à nous faire oublier Eddie. Il possède une allure extravagante ressemblant au Mortdecai de Johnny Depp, et va certainement connaître le même chemin : flop abyssal au box-office.

Conclusion Le film va trop vite, à la limite du bâclage. On enchaîne les scènes à une vitesse grand V avec parfois quelques incohérences. Le petit sait, en quelques heures seulement, parler «l’animal»; même combat que Rey dans «Star Wars», ils apprennent une technique en un claquement de doigts, en prétextant avoir un don » pour avoir un film plus court » Robert Downey Jr se la joue beaucoup trop espiègle, et ça n’est pas réussi. On ressent la volonté du studio de sortir ce film à tout prix dans les temps, mais ils réussissent leur objectif premier : Plaire aux enfants.
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