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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.

  • Photo du rédacteur: Alexis Beauchet
    Alexis Beauchet
  • 3 avr. 2020
  • 2 min de lecture

Avec un casting aux petits oignons (Alice Taglioni, Jean-Paul Rouve, Elsa Zylberstein, ou encore la nouvelle révélation de la Comédie-Française, Benjamin Lavernhe), le scénario signé Anna Gavalda mais retapé, entre autres, par Thomas Lilti (réalisateur d'Hippocrate ou encore de Première Année), le tout enrobé dans une musique de Woodkid version acoustique, la bande-annonce de «Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part» m'a fortement intéressé. Est-il à la hauteur de ses espérances ?



C'est un film dense, extrêmement rempli, on ne peut s'ennuyer quelques secondes. On démarre par un Jean-Paul Rouve qui retrouve son amour d'enfance, qui lui fait une annonce de poids. A partir de là, on découvre ce même acteur, désabusé, étant présent pour les autres mais n'ayant personne sur qui se reposer. Il donne de l'argent, est présent pour sa famille, sa sœur, mais il regrette que personne ne lui prête un quelconque intérêt. Ce film m'a véritablement bouleversé, la scène entre la resplendissante Elsa Zylberstein et Jean-Paul Rouve fait partie des plus belles scènes qu'il m'ait été de voir au cinéma. Par ailleurs, ces acteurs crèvent l'écran malgré le faible temps de jeu d'Elsa. Il ne faut, bien sûr, pas oublier Benjamin Lavernhe et Alice Taglioni qui sont également géniaux dans leurs rôles de frère/ soeur à qui il arrive également des péripéties. C'est reproduit d'une telle manière que j'ai cru voir le film de ma vie projeté sur grand écran. Le fait d'appeler pour rien est typique des cas présentés à l'écran. Malgré le twist survenu au milieu du film, ils parviennent encore à rebondir et à nous émouvoir.





Ce film restera dans les mémoires. La mienne, assurément. Ce film tient toutes ses promesses, et bien plus encore. C'est le film français qui m'a le plus ému depuis Elle S'Appelait Sarah. On est face à deux acteurs qui jouent l'un de leur meilleur rôle, aidés par un scénario solide qui sait aborder les événements. La BO de Clément Ducol se révèle tout aussi belle que celle de Woodkid et fonctionne à merveille. Durant tout le film, j'étais saisi par l'interprétation émouvante des acteurs. Ce film m'incite à acheter ce Gavalda, et pourquoi pas les autres romans, s'ils sont tout aussi biens.

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