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Scandale : critique

  • Photo du rédacteur: Alexis Beauchet
    Alexis Beauchet
  • 12 sept. 2019
  • 2 min de lecture

Ce film souhaite se rendre moderne avec un thème d'actualité (le harcèlement des femmes au travail), sur LA musique du moment, qui colle parfaitement avec le long-métrage : «Bad Guy» de Billie Ellish. Dès les premières minutes, on remarque la grande ressemblance avec un film sorti quelques années plus tôt : "The Big Short". Un sujet principal, 3 grandes actrices présentes pour allécher les spectateurs, une réalisation qui modifie les plans, le casting remodelé et maquillé...Reste à savoir si ce film vaut la production de 2015. Un sujet principal ? Du moins c'est ce qu'il prétend, avant de s'enfermer dans un vieux fourre-tout et de nous perdre en chemin.

Jay Roach use de la même réalisation qu'Adam McKay et, coïncidence ou pas : son film est construit de la même manière, sans les caméos toutefois. John Lithgow est méconnaissable dans son rôle de Patron tyrannique de la Fox. Margot Robbie se démarque des deux autres actrices, en employée désabusée face à Roger Ailes. Le maquillage est, dans l'ensemble, respecté sauf à quelques moments où ils ne l'ont même pas fait (coucou Charlize Theron à la plage).

L'histoire fait référence aux Présidentielles américaines de 2016. Et c'est là où Jay Roach, à l'instar de son précédent film «Trumbo», prend des positions assez osées en affichant le Président Américain à l'écran. Oui, Jay Roach assimile Donald Trump aux affaires de harcèlement dans Fox News en 2016. Ce film semble être une vocifération des vicissitudes du réalisateur, qui souhaitait exprimer plusieurs problèmes dans ce film. Là où "The Big Short" ne parlait que de la bulle financière, qui était son ordre de combat, le film ne fait que vaciller entre féminisme, politique, harcèlement, la chaîne FOX et brouille -un peu trop- les pistes. Cependant, celui-ci reste plus compréhensible que le raté "The Laundromat".

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