Sonic : Critique

14 Février 2020 : «Sonic, le film» débarque en France. Malgré les critiques mitigées concernant les dernières adaptations cinématographiques de jeux vidéos, Hollywood continue son chemin de croix avec, cette fois-ci, le petit hérisson bleu iconique de Sega. Avec des acteurs déjà habiles lorsqu'il faut communiquer et tourner avec des images de synthèse (James Marsden dans «Hop» ou Jim Carrey dans «Mr Popper et ses Pingouins»), et un bad buzz autour du design de Sonic qui a permis au réalisateur de retravailler sur son personnage, le film ne pouvait que marcher. Le film démarre avec l'ancien X-Men qui découvre, au détour d'une panne de courant causée par Sonic, une plume bleue fluorescente.

Jeff Fowler, le réalisateur, conçoit des prouesses intéressantes à l'instar de la séquence où Sonic fait exploser le courant, ou encore des scènes très appréciées des spectateurs : les séquences au ralenti, auxquelles Fowler s'en est donné à cœur joie. La trame est comme tout origin story, il ne faut pas s'attendre à de la singularité dans le scénario. Côté acteurs, James Marsden retombe quelque peu dans ses travers, mais c'est également son personnage qui veut ça. Il ne peut s'exprimer librement, alors que le côté excentrique de Jim Carrey donne de l'âme à ce film. Toutefois il en fait trop et se répète dans le film à chaque apparition, ce qui finit par le rendre excessif. Tout comme Sonic, qui fait office d'enfant candide ici, il cherche à sortir de l'isolement auquel il est contraint depuis sa fuite.

Il insiste sur le fait qu'il veut un ami. Là où on critique assez souvent les acteurs choisis à la place de réels doubleurs, Malik Bentalha passe assez bien en Sonic.

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Après le bad buzz construit autour de la première version de l'hérisson, on pouvait s'attendre à un film davantage peaufiné. Il n'en reste pas moins un film sympathique, à voir en famille. Avec des acteurs qui s'attellent à faire le travail du mieux qu'ils peuvent et un réalisateur qui donne un film correct aux fanatiques du héros de SEGA qui s'en contenteront, faute de mieux.